alone | adrian

résistances

résistance à la douleur physique :
010%

résistance à la douleur morale :
030%

résistance à la pression :
040%

résistance à la solitude :
000%

résistance aux phénomènes inexplicables :
020%

forces

force physique :
010%

charisme :
000%

sincérité :
030%

capacité à raisonner :
030%

sang-froid :
030%

Certaines personnes sont nées pour briller. Leur présence vous réchauffe le cœur, elles vous font sourire. Elles semblent ne jamais douter, ne jamais avoir peur. Pourtant, quand on connaît ces personnes, un peu plus personnellement, on réalise qu’elles sont plus qu’un rayon de soleil. On réalise qu’elles doutent, comme les autres. Qu’elles ont peur, comme les autres. Et c’est là, là qu’on réalise à quel point ces personnes sont exceptionnelles. À quel point ce don qui leur a été donné, qu’elles ont cultivé, est incroyable. Cette capacité à sourire, à voir le bon côté de toute chose … c’est une bénédiction. Une bénédiction qu’elles sont heureuses de partager.

Je suis né dans la capitale d’Asteria, Polaris, deux minutes avant mon frère jumeau et je crois qu’il n’y a pas un seul moment de ma vie que je n’ai pas passé avec lui. Il a toujours été là. Il a toujours été là pour glisser sa main dans la mienne et éclairer ma vie de son sourire. Il a toujours été là pour me rappeler que tout ira bien pour nous deux.

La relation que j’ai avec mon frère est unique. Nous sommes deux parties d’une même personne et parfois je pense qu’il y a eu un soucis dans le ventre de notre mère, que nous étions supposés être un mais qu’au final, nous avons été séparé. Au plus profond de moi, je sais que nous sommes des âmes sœurs, des cœurs tout aussi jumeaux que nos corps.

Mon frère est tout pour moi.

On a jamais eu de père. Il a abandonné notre mère quand il a apprit pour nous. Ça ne m’a jamais dérangé, j’ai appris à vivre avec. Pour moi, c’était normal de n’avoir que maman et mon frère. Tous les trois, pour toujours.

Le soucis avec les toujours, c’est que c’est jamais vraiment des toujours. Il y a toujours un moment où ça coince. Un moment où ça ne passe pas. Un moment où toujours s’arrête.

C’est presque comique comme c’est prévisible. Maman est tombée malade et elle n’est jamais ressortie de l’hôpital. Mon frère et moi, on est resté tous les deux, sans elles, sans savoir quoi faire. On a la chance de vivre à Asteria, à Polaris et on a rapidement été prit en charge par un orphelinat. On avait 13 ans et on savait qu’on ne trouverait probablement jamais quelqu’un disposé à adopter deux gamins de 13 ans au vécu comme le notre. Je crois qu’au final, on s’en fichait bien.

On avait l’autre et c’est tout ce qu’il comptait.

On a continué dans notre vie, sans jamais se lâcher. Mêmes écoles, mêmes amis. Ou plutôt, moi qui restait avec mon frère et lui qui avait ses amis. J’ai jamais été très doué pour m’entendre avec d’autres que mon frère. Je suis loin d’être comme lui. En fait, je crois que je me suis construit en parfaite opposition à lui.

Pas parce que je ne l’aime pas, bien au contraire, mais pour l’aider.

Il était la lumière et je suis l’ombre qu’il reflète. L’ombre qui le rend plus lumineux encore.

Mon frère a toujours essayé de m’emmener vers la lumière, vers les autres, sans jamais comprendre que sa présence me suffit, qu’il est tout ce dont j’ai besoin. Je ne lui en veux pas vraiment pour ça, il a toujours été si ouvert avec les autres, si brillant, ça doit être difficile de comprendre que quelqu’un préfère rester dans l’ombre. À le regarder briller.

Tous les deux, on est assez bon à l’école, ce qui nous a permit, malgré notre statut d’orphelins, d’intégrer l’une des meilleurs écoles de la capitale. Mon frère toujours au sommet de la classe et moi, toujours derrière lui. Pour être honnête, je pense que j’aurais pu sans mal prendre la place au sommet, mais ce n’est pas la place qui me revient. C’est la sienne et c’est donc lui qui doit la prendre.

Au cours de notre année de terminale, comme dans tous les lycées de l’île, on a reçu la visite d’agents. Un entretien et quelques gouttes de notre sang. Comme les autres, on s’est plié à la règle sans se poser plus de questions.

Puis la lettre est arrivée.

L’unique lettre.

Avec mon nom écrit sur l’enveloppe.

Mon frère … mon frère était extatique. Heureux comme je ne l’avais jamais vu être heureux. Fier comme je l’avais jamais vu être fier.

Et moi ? Moi j’en voulais pas de cette lettre et j’en veux toujours pas. Parce qu’elle n’était adressée qu’à moi et que ça voulait dire le laisser ça, sans moi.

Ça voulait dire moi, sans lui.

Je crois que cette lettre a signé notre première véritable dispute. La première fois que j’ai levé la voix contre mon frère, la première fois que je l’ai contredit. Et j’avais aucune idée de comment lui faire comprendre que l’élite d’Asteria ne m’intéressait pas si il n’en faisait pas partie. Que cette chance ne m’intéressait pas s’il ne venait pas avec moi.

Mais comme toujours, avec ses sourires et son espoir, il a réussit à me convaincre. Rien qu’un an, une seule petite année et on sera ensemble, de nouveau.

Alors j’ai cédé. J’ai cédé et j’ai accepté.

J’ai cédé et maintenant, je suis seul.

Et maintenant, il manque la moitié de moi.

pseudo bbdragon age approximatif deux décennies moins quelques mois  découverte du forum top-site ! jsp lequel, celui des écoles peut-être ? en plus votre forum c'est une claque les enfants. autant sur le design absolument dingue et si, si propre omg, que sur l'univers qui me aaaaaaaaaah. je vous aime déjà.