exquisite ; end

résistances

résistance à la douleur physique :
15%

résistance à la douleur morale :
30%

résistance à la pression :
40%

résistance à la solitude :
10%

résistance aux phénomènes inexplicables :
5%

forces

force physique :
30%

charisme :
20%

sincérité :
10%

capacité à raisonner :
30%

sang-froid :
10%

Ça sort d’une comédie à l’eau de rose : talon cassé, mauvaise journée. C’est toutefois comme ça que le premier jour s’est déroulé. Mais Fleur, est le genre de personne à posséder le plan de rechange. Mais, Fleur possède plus d’un tour dans son sac, aussi en sort-elle des baskets. Sans doute, si Fleur fumait-elle, aurait-elle sorti de quoi passer ses nerfs, femme fatale fumée sortant de ses lèvres rouges. Fleur cependant n’aurait osé abîmer son corps si longtemps choyé. Elle avait été acceptée.
Elle n’avait pas vraiment eu l’habitude, Fleur, de se faire accepter. C’est qu’elle avait gardé sur le cœur les nombreux échecs sentimentaux – elle finissait toujours par se faire larguer ou simplement par se demander si elle l’aimait vraiment ce mec qui squattait son canapé. Mais cela faisait longtemps qu’elle avait fini par rompre les ponts avec toute la gente masculine – sa mère lui demandait encore quand elle finirait par se marier. À ceci près de Fleur se contenterait de donner cours sur les arts : Elle aurait aimé finir sa vie dans les bras de tous ces hommes croisés et ne pas avoir à choisir. Pourquoi après tout ?
Mais bref, elle finirait sa vie en tant que prof. Ce n’était pas vraiment qu’elle l’avait choisi : elle avait toujours rêvé de finir sa vie entourée de dorures, être admirée. Elle aurait voulu être ballerine, Fleur. Le temps l’avait rattrapé. Elle ne brillait pas assez. Elle n’était assez belle, assez talentueuse. Rien n’aurait pu plus l’énerver. C’est qu’elle avait gardé sur le cœur les nombreux échecs sentimentaux – elle finissait toujours par se faire larguer ou simplement par se demander si elle l’aimait vraiment ce mec qui squattait son canapé. Mais cela faisait longtemps qu’elle avait fini par rompre les ponts avec toute la gente masculine – sa mère lui demandait encore quand elle finirait par se marier. Et tête haute elle avait claqué la porte. Elle avait fini par continuer ce qu’elle avait commencé. Elle n’avait jamais quitté ses études après tout – sa mère, toujours seule au foyer, la voulait devenir une femme de lettres. À ceci près que Fleur se contenterait de donner cours sur les arts : autant lier les passions. Sans doute que la chose n’aurait pas fait frémir d’envie ses anciennes camarades de classe : elle les détestait encore à présent, Fleur. Elle pensait encore à elles. Après tout, elle avait sans doute passé une belle enfance : on la disait belle. Elle ne c’était jamais trouvé assez satisfaisante : on regardait toujours quelqu’un d’autre et jamais elle. Fleur n’arrivait jamais à posséder ce qu’elle désirait le plus, que ce soit Jonathan déjà amouraché de son amie ou le simple rêve de sa vie. Était-ce pour autant qu’elle était aussi centrée sur les amours de sa petite vie ? Sans doute, elle tuait le temps. La fleur, encore, se contentait de surveiller son langage devant les élus de son cœur, d’être présentable et dans sa rage finissait par libérer le reste ailleurs. Elle ne savait pas vraiment d’où ça pouvait venir, Fleur. Oui, sans doute aimerait-elle leur ressembler à ces créatures aux allures femme. Ou bien se sentait-elle en sécurité à leurs côtés : elle n’avait rien à prouver.
Elle finit par se remaquiller en pensant à tout cela. Pas trop de mascara, sans liner : on la disait encore éclatante. On la prenait encore pour une demoiselle – cela n’arrivait à la vexer, elle resterait belle. Et accroupie là, elle changea ses chaussures. Si bien habillée pour un premier jour de travail, elle se disait simplement qu’elle était chanceuse d’avoir trouvé si vite un travail. Et puis Fleur avait sans doute déjà reluqué ses collègues de travail. Elle trouverait son prince charmant, un jour. En attendant, la voilà repartie, jambes se croisant. Elle se voulait fatale. L’était-elle ?

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