noir ; end

résistances

résistance à la douleur physique :
5%

résistance à la douleur morale :
40%

résistance à la pression :
40%

résistance à la solitude :
10%

résistance aux phénomènes inexplicables :
5%

forces

force physique :
5%

charisme :
15%

sincérité :
20%

capacité à raisonner :
10%

sang-froid :
40%

Tu as eu une belle jeunesse. Tu fais partit de ceux réalisant leurs rêves tôt, de ceux qui n’en attendent rien. Tu te contentes du métier que tu as choisi et tu n’as jamais vu passer les études. Sans doute, avant tu as hésité à te destiner à de plus grands projets, mais tu as toujours aimé enseigner. Tu étais doux alors, Amren, loin de la vérité.
Et puis, tu es tombé amoureux.
De la vie,
De chacun de ses rires, les pentes de son corps, sa façon même de te regarder.

Échec et Mat, le début de ta perte.

Tu l’as épousé tôt, aussi vite que tu ne pouvais plus l’oublier. Son odeur perdue dans chaque vêtement porté, dans chaque baiser… Tu as encore l’anneau à ton doigt comme si tu ne pouvais qu’être fidèle, comme si tu ne pouvais que laisser tout cela passer, s’évaporer. Tu n’aimes être victorieux, te voilà saoul de défaite, te voilà envieux des martyrs aux corps torturés, ton âme finalement envolée.
Oui, tu as vu apparaître les signes comme une apocalypse, entre le dîner et le désert. Elle ne t’aime plus. Tu te bouches encore les oreilles, tu tentes d'effacer la dure vérité. Oui, voilà, elle ne t’aime plus et déjà son odeur se mêle à celle de l’inconnu, de Lucifer aux allures tentantes. Tu aimerais sûrement lui casser sa belle gueule à lui, à tous ceux qui emporte l’amour comme une vague nostalgie.

Te voilà meurtri.

Tu ne veux lâcher prise, toi le désespéré. Tu te laisses convaincre qu’il n’y a qu’elle, tu t’es conditionné. Amour toxique dans tes veines, logeant dans ton cœur, Amren le pitoyable s’effrite. Irrité, irritable, tu n’aimes plus qu’elle, à jamais.
Là te voilà devenu si vide, oublié les belles prouesses, tu n’aimes te battre que pour te voir éraflé. Les mains prises, le corps attaché, glué dans la marée noire de ton éternité. Tu apprends à te révolter, doucement, pour qu’encore, on puisse te contrer. Tu aimes te faire détester, il ne peut y avoir qu’elle pour t’aimer.

Tu as eu une belle jeunesse. Tu faisais partit de ceux-là empruntant toujours le même chemin pour rentrer chez toi, tard le soir, tu cherchais la grande ours. L’anneau est encore là, ta passion s’est muée, exquise frénésie. Les mots se sont enchaînés. Elle parle encore de te retrouver, toi déjà changé comme si la pureté atteignait ses traits, soulignait ses yeux auquel tu ne peux résister. Pour te retrouver, elle t’éloigne, pour la retrouver, tu t’enfuis. Le mensonge à un goût amer.
Tu y penses encore lorsque tu roules ta langue dans ta bouche.
Métallique, disent-ils, le sang dévale le long de ton échine.
Tu te concentres sur la lumière,
Ils auront une belle jeunesse,
Avant de se briser, tu sais.

sa mer (et pas tamer c'est caliban ça) c'est encore holly je vous déteste à me hyper pour rien