♡ BONJOUR, MOTHERFUCKERS

résistances

résistance à la douleur physique : +
007%

résistance à la douleur morale : +
008%

résistance à la pression : ++
015%

résistance à la solitude : +++
060%

résistance aux phénomènes inexplicables : +
010%

forces

force physique : +
007%

charisme : ++
035%

sincérité : +
003%

capacité à raisonner : ++
045%

sang-froid : +
010%

Est-ce que quelque chose de grave est arrivé ?

Morte dans des circonstances violentes. Femme enceinte, mariée à cet homme, là, dont la famille fait partie de la mafia adonienne depuis des lustres. Son exécution était une menace, un avertissement. Agate a six ans quand on essaie maladroitement de lui expliquer que Maman ne reviendra pas. Bien sûr qu'il comprend - et il plonge dans le silence. Comme une façon de faire son deuil, il devient comme muet; le regard plongé dans le vide, la tête ailleurs.

Dans ses souvenirs, Ciabatta a toujours été présent. Comme une ombre rassurante, qu'il ignorait au départ. Ciabatta subissait ses caprices, comme il a subi tout le reste; le silence pesant, les moments où Agate refusait de se nourrir; les moments gênants où Monsieur Anhedonia essayait tant bien que mal de renforcer les liens tissés avec son fils; fils qui semblait préférer de loin son tuteur.

Les années passent et la tristesse laisse place à la colère. Une colère qui l'aveugle, malicieuse et mutine. Il se rebelle, ravagé par une crise d'adolescence qui le pousse à changer de caractère toutes les deux semaines. Nuits passées à faire le mur et à découvrir les bas fonds de la capitale adonienne - avec Ciabatta qui lui collait aux basques quoi qu'il fasse.

Il ne sait pas trop s'il était vraiment amoureux ou si le manque d'affection le poussait à se faire des idées. Petit prince isolé dans une cage dorée - enfermé dans une chambre d'enfant qui ne lui ressemble que peu. Enfermé loin de tout pour qu'on le protège mieux. Enfant autodestructeur, il se trouve à apprécier qu'on l'apprécie; plus que de raison. Il se complaît dans les compliments et dans les petits gestes affectueux, il aime voir la plèbe ramper à ses pieds. Peut-être que ça le fait se sentir mieux vis-à-vis de lui-même, qui sait.

S'il était insupportable avec Ciabatta, c'était simplement parce qu'il le portait bien plus haut dans son estime que les autres, digne de le voir sous son vrai visage, de temps en temps. Trop méfiant pour vraiment se dévoiler, habitué à se la jouer détestable, trop princier pour être réellement aimé. Alors oui, le voilà, purement haïssable, le coeur battant la chamade. Il est beau, sous les cheveux dorés, les yeux pailletés, les joues incarnates.

Il flippe, il a les jetons. Son coeur tombe tout au fond de son estomac, aussi lourd qu'une brique quand la lettre se retrouve déposée nonchalamment sur son bureau. Il sait exactement ce que c'est; la sélection. Il a une paire d'yeux bleus en tête alors qu'il froisse le papier entre ses doigts délicats. Forcé par le temps, il passe à l'action, poussé par le désespoir.

Ça a raté, qu'on se le dise. Ah, oui, bonjour Papa, fais comme chez toi. Je te jure que c'est pas ce que tu crois.

Punition, plus féroce que les autres (évidemment; qui oserait punir Agate Anhedonia ?). Le père qui ne comptait de toutes évidences pas l'envoyer aux Astrales à la base, se retrouve à revenir sur sa décision. L'enfant miracle est envoyé loin dans les montagnes, son amant de fortune considéré désormais comme un traître, un ennemi de la famille.

Quelle misère.

pon : j'arrête de faire des dcs
daim : regarde mon tc !
pon : oh no
pon : j'ai une idée de dc