never knows best // Lizza

résistances

résistance à la douleur physique :
005%

résistance à la douleur morale :
020%

résistance à la pression :
002%

résistance à la solitude :
033%

résistance aux phénomènes inexplicables :
040%

forces

force physique :
010%

charisme :
000%

sincérité :
065%

capacité à raisonner :
005%

sang-froid :
020%

les souvenirs ;
à quand remonte la dernière fois ? impossible de faire l’impasse sur les symphonies de la ville - de la grille du lycée jusqu’au bas de l’immeuble. Ces escaliers montés inlassablement voyant les traces de semelles marquer leur territoire au fil des saisons. Les traces du temps qui passe sur les murs, dans les recoins, au bord de la fenêtre de Lizza - le regard perdu vers l’horizon, vue sur le trottoir, les passants et le béton.  
mais impossible de ressasser les souvenirs sans sa soeur ; comme une autre partie de Lizza, un deuxième coeur qui bat - peut être un peu trop proche d’elle, une jumelle qui ne lui ressemble pas tant que ça.
Les années sont des secondes à ses côtés - première relation fusionnelle dont on a du mal à se défaire ; comme des plantes grimpantes à ses chevilles, Lizza vacille, maladroite et titubante à la limite de tomber chaque fois qu’elle pose le pied hors de la maison.
Les prémices de l’adolescence, les autres, les années de collèges l’ont poussé trop prêt du bord ; une valse désorientée loin de ses repaires. Lizza est une enfant loin d’être indépendante, hors de sa famille elle se perd et se heurte aux autres comme on se heurte à un miroir brisé.
Maladresses, paroles en l’air, timidité les yeux rivés vers le sol.    

les adieux ;
les parents qu’elle voit plus souvent par sa fenêtre - à table ses paroles se font de plus en plus basses, bien qu’elle entende l’affection dans leurs voix ; eux qui leur souhaitent à elles deux du courage pour aller au bout de leurs rêves et attendent de quoi être fiers - Lizza est une bonne élève sans soucis à se faire mais sans pouvoir se l’expliquer, elle sent qu’elle n’est pas assez.
Peut être qu’elle le lit dans le regard fuyant de sa soeur, dans les paroles éteintes de ses camarades ou peut être bien qu’elle vit dans ses pensées s'habituant petit à petit à la seule compagnie des échos de sa fenêtre.
Symphonie de la ville,
les rires qui résonnent dans la chambre voisine
les questions qui se succèdent
pourquoi ça ne marche pas ? Lizza qui ne s’envole pas ; malgré les faux sourires, les efforts pour plaire aux amis de sa soeur. Succession de bonnes notes au lycée, des paroles échangées dans les couloirs, quelques compliments sur ses pseudo oeuvres d’arts.    
à défaut de prendre son envol, Lizza dépeint sa vie à son image, son reflet sur la toile ; couleurs chatoyantes, expression saturée dans l’exagération de chaque trait - désordonnée, débordante. Lizza devenue trop acidulée, l’étrange oiseau de sa classe sous ses sourires un peu trop grands, ses gestes un peu trop amples elle aura au moins pu gagner une réputation d’artiste torturée dans ses oeuvres, douce à l’extérieur - et ce n’est pas pour lui déplaire.
Lizza se relève, apprend à vivre - un pied sur terre l’autre dans ses rêves
mais à quel prix ?
Lizza qui peine à respirer hors de l’eau
le coeur serré lorsqu’elle entend résonner les rires qui ne lui sont pas destinés de l’autre côté du mur. Sentiment de solitude difficile à combler.  

mais lorsque l’heure de la sortie a enfin sonné ;
lettre ouverte, Lizza l’a annoncé à ses parents remplis de joie et d’espoirs pour elle. Les serrants dans ses bras en se retenant de pleurer, c’est sa soeur qui lui porte le coup final. Lorsqu’elle lui annonce la nouvelle, celle ci lui sourit simplement - la sincérité sur le bout des lèvres - tout en lui souhaitant le meilleur dans un avenir lointain
loin d’ici  
loin d’elle

Lorsque Lizza ferme les yeux loin des échos de la ville,
elle peut enfin respirer.

pseudo FREAK age approximatif la vingtaine (soon) découverte du forum top site jcrois en plus j’ai craqué. btw ça fait un bout de time que j’ai pas rp je suis rouillée dslxl