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Caliban Tamer
Caliban Tamer
Professeur du groupe V-03
Arrivée : 19/03/2019
Messages : 32
Fc : chuuya nakahara (bsd)
Crédits : @ash le + soft de tous, don't @ me
Fiche : il fleuve des ivresses
Chambre : ☆ (01/02)
(misha)
Club : musique. il n'avait, vraiment, vraiment, vraiment pas envie de le faire. il le sentait venir, il s'était préparé à dire non. tellement bien préparé qu'il a bel et bien fini avec un club musique à gérer, alors qu'il n'en joue plus et n'en écoute plus. bravo champion.
(dante ; ismael ; heather)
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Couleur : #f7616d
Points : 2007
Champ libre : des regards transparents qui me noient à petit feu 9bb29eec579ad1b2df07ca1b4fdd191d

aesthetic :

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Lun 6 Mai - 0:17
des regards transparents qui me noient à petit feu
say something i'm giving up on you
j'ai mis un code omg. bon après la réponse est ce qu'elle est hein mdr tuez moi
Le temps est sec, en ce mois d'août ; toutefois, rien ne saurait être plus sec que les regards pressés et mordants que lui lancent Avery et Kazuo en rangeant leurs affaires, semblables à ceux qu'ils lui lancent également durant les cours ; ou peut-être ceux-ci sont plus cruels encore ?
Noah, lui, ne le regarde pas ; il a les yeux tournés vers lui, comme souvent, mais son regard est glissant : il coule sur lui comme de  l'eau sur des écailles que Caliban n'a pas.

D'une voix déjà mourante avant même que ses mots ne soient nés entre ses lèvres, ces mères vierges -car chaque mot chez lui est une immaculée conception, des mots-Christ destinés à la mort-, il salue Noah ; il lui souhaite timidement une bonne soirée, et l'inanité de ses mots le surprend lui-même, et il a si honte !
Il n'a jamais été élevé, il n'a jamais appris à parler à des gens dont il pourrait attendre une réponse ; et voilà qu'il se forçait à répéter les mêmes mondanités sans but que du temps où il était « quelqu'un ». Mais, être quelqu'un d'autre toute sa vie, était-ce vraiment être quelqu'un ? Peut-être, se souffle-t-il à lui-même, coupant ses soucis, fleurs de sa couronne mortuaire, à la racine et s'empêchant d'y penser plus longtemps.

Après tout, c'était là toute la tâche des acteurs, « être quelqu'un » sans être connu pour être soi-même ; et il pensa à monsieur Tanoshi, si impressionnant dans sa banalité. Enfin, banalité, dans le sens où il n'était jamais que lui, et pas les multiples personnages qu'il avait pu incarner : bien sûr qu'il n'était qu'un homme, bien sûr qu'il n'était qu'un, c'était stupide de croire autre chose. Pourtant, Caliban n'arrivait pas à se faire à l'idée que cet homme n'était que… lui. Et rien de plus.

D'ailleurs, tandis qu'il pense à monsieur Tanoshi, l'arbre mental de ses relations frémit : une feuille en tombe, et un visage s'impose à lui : Kazuo, Kazuo qui aime tant monsieur Tanoshi, Kazuo qui est si incompréhensible, Kazuo que Caliban a promis à Fleur d'affronter ; car, si lui ne souhaite que l'interroger, essayer de l'aider, de lui tendre sa main sans force et pourtant remplie d'espoir, il ne peut s'empêcher de penser, non, de savoir, que Kazuo cherchera le combat ; et Caliban en tremble d'avance. Il a si peur des orages humains, des regards électriques et des coups de tonnerre dont les comédiens raffolent ; non, décidément, Caliban n'a guère l'âme d'un tragédien, lui qui jouerait pourtant si bien des rôles de jeunes premiers, princes que tout le monde sait condamnés à mourir dès que leur nom est prononcé.

Il emplit sa poitrine de l'air si chaud, comme s'il se constituait une armure brûlante autour du cœur ; et il saisit sa lance, qui n'est autre que sa Volonté, et au bout de laquelle flotte le ruban de sa Dame, Fleur, pour qui il va combattre ce soir ; et il s'élance. Cataclop, cataclop, fait son cheval imaginaire ; boum boum, fait son cœur tremblant. Heureusement, il n'est pas encore sorti, il ne s'est pas encore enfui vers d'autres horizons plus heureux ; et Caliban sent la culpabilité l'étreindre, et puis il se souvient : il a une armure. Ouf.

❝ Heum… Kazuo, excuse-moi. Est-ce-que tu pourrais rester... quelques minutes ? J'aimerais… discuter avec toi ? ❞

Et les points d'interrogation qu'il adresse à l'enfant sont ceux qu'il s'adresse à lui-même, il le sait bien ; et il s'en veut d'être si transparent, d'être si peu solide sur ses appuis. Déjà il se sent vaciller, et il s'appuie d'une main sur le bureau.
Kazuo Yuhara
Kazuo Yuhara
Groupe V-03
Arrivée : 06/03/2019
Messages : 48
Fc : kagehira mika (enstars)
Crédits : avatar @ciel le plus doué
Fiche : very bad things
Chambre : ☽ (15/2) ; avec albert et adrian.
Club : théâtre, pour briller sous les yeux de tous.
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Thèmes : look at meget away with murderthe wolf

Couleur : #5f36eb
Points : 2134
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Mer 8 Mai - 17:35
A NIGHTMARE
DRESSED
LIKE A
DAYDREAM
REGARDS TRANSPARENTS
Un après-midi de plus qui s’étire comme un chewing-gum entre deux doigts ; lorsqu’on croit qu’il a atteint ses limites, on s’étonne de le voir continuer encore, de plus en plus longuement. Kazuo a la sensation qu’il va mourir d’ennui s’il reste un quart d’heure de plus dans cette salle de classe à l’ambiance morose, entre Noah qui l’ignore, Avery qui semble le juger silencieusement chaque fois qu’il croise son regard, et Tamer dont la présence est si ténue qu’il pourrait presque devenir invisible aux yeux du jeune homme. Il n’a jamais vu quelqu’un d’aussi effacé, d’aussi fragile que lui, et s’il s’en amuse bien souvent, cela l’ennuie aussi car ça ne rend pas les leçons plus intéressantes, bien au contraire. Kazuo ne parvient tout simplement pas à prêter la moindre attention à ses propos, car même lorsqu’il tend l’oreille, cette façon de parler qu’il a, comme s’il avait peur de déranger en permanence, l’agace bien trop pour qu’il puisse écouter ce qu’il dit. Une moue lassée est donc fixée sur son visage depuis une bonne heure maintenant, et il fixe l’enseignant avec un mépris à peine dissimulé, attendant simplement le moment où il leur annoncera qu’ils peuvent partir.

Lorsque celui-ci vient enfin, le jeune homme est le premier à bondir pour ramasser en hâte ses cahiers, prêt à s’éclipser aussi vite que possible, libéré de ce fardeau qu’est– ah. On l’arrête. On souhaite lui parler. Avec un long soupir, levant théâtralement les yeux au ciel, il accepte de s’attarder et repose son sac sur le sol. Quoi ? lâche-t-il en posant sur Caliban ses yeux hétérochromes plein d’exaspération. Il espère que cet échange sera vite terminée, qu’il puisse s’en aller rejoindre les autres dehors ; c’est qu’il a un règne de terreur à faire régner, lui. Il n’a pas le temps de converser avec chaque caillou sur son chemin, fussent-ils élèves ou professeurs.
elle est très bien ta réponse wsh
PHARAOH LEAP CREATES

 


 
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