accueilcartecontextegroupesbottinlistingsse signalerdemande de lienévent un ; recap
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Amren Hieule
Amren Hieule
Professeur du groupe T-04
Arrivée : 30/03/2019
Messages : 13
Fc : Kichimura Washu // Tokyo Ghoul + Lee Soo Hyuk
Fiche : s q u e l e t t e
Chambre : 10 étage 2
scenario ; Jean Original
Thèmes : o s x b r i s é s
Couleur : #dc0c19
Points : 1949

scenario ; Jean Empty scenario ; Jean

Lun 1 Avr - 22:30
Tu l’as regardé quelques instants. Tu l’as fait rouler entre tes doigts et pourtant elle est encore intacte. Qu’en est-il de ton amour ? Il bat encore lorsque tu remets à ton doigt la dernière attache qui te lie au fantôme de ta vie. Te voilà hanté et la vision en cesse de te séduire. Tu aimerais te changer les idées, tu aimerais encore la voir sous ta paupière lorsque tu fermes les yeux. Il n’y a que le noir de tes pensées, la noirceur de ton cœur se fermant pour n’y laisser entrer que ceux rayonnant, ceux encore capable de te faire sentir humain là où tu ne vois plus que ta carcasse dans les reflets des miroirs. Alors, tu inspires, expires, tu laisses passer l’air dans tes poumons. Tu laisses respirer ton corps, tu choisis d’autres occupations. Étrangement, tu aimes cuisiner, tu avais sans doute l’habitude de t’occuper de ta femme. On l’enviait, apparemment, on disait encore qu’il n’y en aurait pas deux comme toi, qu’on aurait dû te mettre le grappin dessus avant. Et on aurait sans doute dû pour te sauver du malheur pressant sur ta gorge à chaque instant. Peu importe. Tu avais donné rendez-vous à Jean.


Jean, légèreté mêlée de fermeté, comme un reflet du passé. Il y a en elle les traits que tu aimerais voir sur ton visage et rien. Il y a en elle la confiance que tu places peu à peu. Saurait-elle accueillir le surplus ? Tu as toutefois des dettes. Et là où elle fait preuve de gentillesse, tu ne sais quoi donner de plus que de chastes sourires. Amren, tu n’as jamais été doué pour plus, pour montrer le fond de ta pensée là où encore, tu pouvais mettre à nu ta carcasse dans les bras de ton aimé. Mais tu n’as plus rien, plus aucun lieu où te reposer. Alors, tu as récupéré ce que tu pouvais. Tu as installé de quoi faire quelques recettes, de quoi tenir occupé le palais de ta collègue. Et sans doute lui as-tu demandé de ramener de quoi souligner les saveurs que tu aimerais créer (tu ne sais plus, tu as oublié, l’as-tu fait ?). Et alors que tu noues un tablier autour des hanches (elle disait encore que tu étais trop fin, os prêt à dévoiler la mort qui t’attendais), la voilà.

« Asseyez-vous, Jean, je n’en ai pas pour longtemps. »

Tu ne sais pas vraiment comment l’appeler et cela change de temps en temps. Tu n’as pas pris l’habitude de te lier d’amitié : tu en accordes un peu à tes élèves, assez peu pour tes collègues. Tu préfères provoquer, te rendre fort, arrogant. Tu préfères qu’on te déteste pour mieux te détester à ton tour. Tu préfères qu’on ne t’accorde que violence là où la femme à présent à ta porté ne t’apporterait rien de tout cela. Pourquoi ? Parce que tu ne t’assurerais que cela n’arriverait pas. Aurais-tu peur de déformer la bouche lui appartenant ? Tu ne sais pas. En tout cas, te voilà découpant quelques aliments, huile sur le feu, le feu perdu dans ton cœur brûlant encore.
I’m a lost dog in these mean streets.
I made promises with the bad guys and I was deceived
Jean Watanabe
Jean Watanabe
Professeur du groupe T-03
Arrivée : 28/03/2019
Messages : 9
Fc : wei wei (beloved) // pom klementieff
Fiche : comme les fleurs rouges
Chambre : , chambre 01, étage 1 // fleur
scenario ; Jean PM7w0dx
Thèmes : darkest hour (sevdaliza)
about today (the national)
j'aimerais (vendredi sur mer)
house of valparaiso (calexico)
Couleur : #EFB0A9
Points : 1913
Champ libre :

scenario ; Jean Empty Re: scenario ; Jean

Ven 3 Mai - 0:19
ils embrassaient d'abord avec des sourires de feinte tendresse

elle avait remarqué l'anneau d'or qui brillait faiblement à son doigt, ce charmant trésor d'un temps passé qui à son annulaire avait tout d'une prison de poix. elle l'avait remarqué parce qu'elle en portait une aussi, sans mélancolie mais plutôt par la fadeur des habitudes : elle ne saurait voir l'albâtre de ses mains déshabillé de l'or blanc de son alliance, oh, ça serait bien vilain de voir là le vert de ses veines sans éclat d'argent pour y répondre, avec la couleur des perséïdes.
elle avait si longtemps été jean davis qu'elle ne savait plus être jean watanabe, aux mains dénuées d'obligations maternelles et angéliques, elle ne savait pas se défaire de cette impression prude et un peu chaste qui lui collait à la peau.

elle ne portait pas le deuil de ses amours comme le faisait amren. dans le fond de ses yeux noirs elle trouvait une nostalgie triste qui ne ressemblait pas vraiment à la sienne, car elle ne sortait toujours pas des carcans brodés d'épines où elle s'était rangée pendant des années. autrefois elle avait laissé rouler sur ses joues des petites larmes qui ressemblaient à des perles, assez pour qu'on la laisse dans l'indifférence d'une vie avortée. elle ne savait quoi faire de ces maux feutrés : elle était morose parce qu'elle devait l'être.
c'est pourquoi jean trouvait bien charmante la piété d'amren, sa foi sublime en des saintetés antiques et autres vénus marmoréennes qu'il voyait se décrépir sous ses yeux. ses mots étaient une ode candide à un amour perdu, un songe chagriné qui lui donnait la beauté des tragédies. jean avait accepté le rendez-vous parce qu'elle pensait se reconnaitre dans ses ternes élégies, et dans la tiédeur des nuits d'été elle l'avait rejoint dans la cuisine.

on peut se tutoyer, non ? on doit avoir le même âge, on n'a pas besoin de ces politesses.

elle avait perdu le droit d'être de ces grandes dames à qui on disait "vous", elle ne se parait plus de joyaux et la rigueur de ses chemisiers la dénuait de la sensualité de nymphe dont on l'avait autrefois affublée.
elle avait les mains embaumées de basilic et de thym : sagement elle s'assoit et lui tend le petit bouquet de feuilles à l'odeur suave.

j'ai ramené tout ce que tu m'avais demandé, j'espère que ça te sera utile... tu es sûr que tu n'as pas besoin d'aide ?

jean s'en voulait de n'offrir en retour que les doux sourires des ingénus.
Amren Hieule
Amren Hieule
Professeur du groupe T-04
Arrivée : 30/03/2019
Messages : 13
Fc : Kichimura Washu // Tokyo Ghoul + Lee Soo Hyuk
Fiche : s q u e l e t t e
Chambre : 10 étage 2
scenario ; Jean Original
Thèmes : o s x b r i s é s
Couleur : #dc0c19
Points : 1949

scenario ; Jean Empty Re: scenario ; Jean

Dim 5 Mai - 16:46
Tu y penses tout le temps : lorsqu’encore, tu y vois les manières, lorsqu’encore, tu y reconnais les gens doux que tu aimais autrefois. Mais tu n’en dis pas un mot ou encore, tu n’argumentes pas. Tout ceux t’ayant parlé l’ont appris si vite, tout ceux te côtoyant n’ont sans doute aucun mal à le ressentir. Tu es malade, perdu et l’amour t’arrache encore le cœur comme si tout cela n’était qu’un premier émoi. Alors, doucement, un rire léger s’enfile entre tes lèvres, pour mieux oublier ou simplement parce que tu ne vois que Jean ici, fraîcheur glissée entre tes doigts.

« Bien sûr que j’ai besoin d’aide. »

Tu y mets tout le sérieux possible et on t’y reconnaît. Tu laisses doucement sa douceur s’envahir. Elle est sans doute ta seule brise, doux alizé que tu vois en elle. Cela la peinerait sans doute, alors, jamais tu ne lui confieras cette pensée. Tu n’aimerais y mettre un poids. Et dans cette réflexion même, le scénario continue, se déroule.

« Une conversation ne se fait pas toute seule. »

Et tu n’as jamais été doué : pour être là, plus que de part ta présence. Sans doute, l’étais-tu, avant. Tu faisais partis de ces jeunes hommes dévalant les rues tard le soir. Tu y as sans doute rencontré quelques amours, oubliés, perdus, effacés devant le plus grand, l’unique. Il est encore là et tu ne sais quoi en faire. Tu t’y accroches. Tu ne sors plus et encore pourtant, d’autres dévalent pour toi les pavés.

« Comment allez-vous Jean ? »

Tu aimerais seulement échanger quelques mots comme cela ce fait. Tu aimerais encore retrouver cette stabilité perdue : depuis quand une simple présence ne t’a pas réconforté ? Tu n’as pas vraiment d’amis ici, Amren. Tu préfères briser les grands airs ou les ignorer. Tu aimes encore ceux à qui tu dois faire étudier : la douceur et leurs malices te réconfortent. Mais qui écouter réellement ?

« Des élèves perturbants, des vieilles habitudes vous manquant sans doute ? »

Tu baisses les yeux, tu reprends la cuisine. Tu improvises et de toute façon un plat simple irait à l’humeur. Tu réfléchis encore à ce que tu aurais pu lui faire, à elle, à Jean, à toi. Tu te perds dans tes pensées avant de réaliser. Doucement, tu relèves :

« Oh, le vous n’est pas vraiment pour la politesse, il vous va bien, non ? »

C’est sans doute ce qui t’a vaut encore ton charme se perdant. Mais il n’y a rien de plus ici qu’une attention dites, données pour la rendre plus gracieuse encore que ce qu’elle n’est. Et tu n’es pas du genre à y voir une distance, un recul. Tu pourrais la qualifier de bien plus qu’un vous. Et encore, il roulera sur ta langue puisqu’elle répond pour toi à cette simple sonorité.
There is no sun for me
Livin’ eyes wide shut in the city of blindness
Contenu sponsorisé

scenario ; Jean Empty Re: scenario ; Jean

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum