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Owen Mallone
Owen Mallone
Yap yap
Arrivée : 19/03/2019
Messages : 15
Fc : guts (berserk) // kim young woo (monsterwoo)
Crédits : pon
Chambre : RDC N°01 - avec darwin.
Club : il a d'autres choses à foutre que de gérer un club merci bien.
ça fait dix ans j'suis là j'attend (ft. bic) ZBM
Thèmes : A S H C R O W
Couleur : #bb4448
Points : 1989
Champ libre :
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Mar 26 Mar - 1:21



Il était trois heures du matin passées et Owen ne dormait pas. Il était assis sur le rebord de son lit à fixer le sol, les bras ballants déposés sur ses cuisses sans bouger. C'était con, mais il avait trop mal pour dormir. Vieille blessure qui se réveillait, un truc qui date de l'enfance, qu'il n'a jamais soigné - et maintenant putain, qu'est-ce qu'il regrette.

Mais ça doit être le froid ambiant des montagnes, parce que tout lui fait mal, ces derniers temps. Toutes les articulations, la moindre vertèbre, chaque os le fait souffrir plus que de raison. Mais putain, ce genou là, quelle merde. Son regard dévie sur le sujet de son inquiétude. Genou droit, où aucune blessure n'est apparente. Il n'y a rien. Pas de cicatrice, pas de bleu, rien. C'est encore plus frustrant, d'une certaine manière.

Finalement, il se lève, se rhabille en vitesse et sort de la chambre, portable à la main - comme le semblant d'une présence rassurante. C'est con, mais les ténèbres, Owen aime pas trop. Malgré sa stature et son tempérament, qui pourraient laisser penser qu'il n'a peur de rien, il conserve des peurs d'enfant - des frayeurs qu'il considère stupide mais dont il ne peut se détacher. Il a toujours autant peur des ombres qui louvoient le long des murs, toujours aussi peur du vent qui tape contre les carreaux. C'est con, mais ça lui rappelle la maison - et sa conne de mère, surtout. Il soupire, lance un regard par dessus son épaule (juste au cas où) et poursuit son chemin jusqu'à l'infirmerie.

Quelle misère de réaliser une fois arrivé que les antidouleurs ont disparu ! Quelle infortune, d'ouvrir le petit casier qu'il a tant vandalisé par le passé et de se rendre que celui-ci est désespérément vide de la précieuse panacée qu'il recherche. Et forcément, il se retrouve à maugréer quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un putain de bordel de merde, c'est quoi cette blague encore.

Pas d'antidouleurs. Non mais vous vous rendez compte ? Pas d'antidouleurs ! Eh ben. Plus d'antidouleurs. Non mais c'est n'importe quoi. Plus d'antidouleurs. Non non non. C'est pas possible. Y a forcément un connard qui en a pris entre temps, parce qu'il a pas pu tout boulotter en une semaine. Quoique.

Bon, là, il fulmine. En silence parce qu'il a pas envie que le mec qui fait des tours de garde ce soir pense que quelqu'un est en train d'entrer par effraction en passant par l'infirmerie, mais dans l'idée, il est très colère. Et il sait pas trop pourquoi,
mais son cerveau de merde,
lui chuchote l'idée brillante d'aller voir Brimnes.

Il sait pas trop pourquoi. Si, probablement qu'il est en train de se dire que Brimnes c'est un handicapé, enfin il lui manque une jambe quoi. Donc il a,,, mal
comme lui d'ailleurs tiens
et s'il a mal
il a forcément dû
prendre des a n t i d o u l e u r s

Ou quoi que ce soit qui puisse taire cette putain de douleur qui lui vrille le cerveau et qui l'empêche de penser - putain, il a tellement mal!!!!

Bref, sans savoir trop comment, il est retourné au pavillon des étoiles, il a gravi les escaliers jusqu'au deuxième étage (il est monté comment même ? bref il chiale du sang) et là, il se retrouve planté comme un con devant la chambre numéro 13.

Il toque. Il est genre, trois heures cinquante du matin, quelque chose dans ce genre. Si c'est Clyde qui lui ouvre, il le passe par la fenêtre.

Mais non ! C'est son cher ami qui ouvre la porte - avec la tête du gars qui manque de sommeil. Mais pour le coup Owen s'en bat les couilles, il a mal

,,, il met un moment avant de prononcer le moindre mot. Son cerveau fait des bruits de minitel.

* Euh... Brimnes. T'as... des antidouleurs ? Ou un truc du genre.

Brimnes va croire qu'il est défoncé.


Bic Brimnes
Bic Brimnes
surveillant
Arrivée : 26/02/2019
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Fc : reigen arataka (mp100)
Crédits : c moi pag
Fiche : what the fuck is that ? watch your profanity
Chambre : chambre 13, 2e étage avec clyde tanoshi
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Thèmes : i'm too far gone

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Couleur : #e081e4
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Champ libre : parle en dormant parle en réfléchissant parle toujours quand il ne veut pas, se plaint beaucoup trop pas méchant mais juste pas très pédagogue fume devant les élèves sans faire gaffe les insulte un peu trop pour être correct, mais il fait des efforts le premier qui est au courant de son prénom devra mourir pour être sûr de garder le secret intact fait beaucoup de cauchemars...

ça fait dix ans j'suis là j'attend (ft. bic) Tenor

ça fait dix ans j'suis là j'attend (ft. bic) Empty Re: ça fait dix ans j'suis là j'attend (ft. bic)

Mar 26 Mar - 17:49

c'est presque quatre (4) heures du matin et Bic ne dort pas. sur le côté droit, roulé en boule sous la couverture, le dos tourné vers le mur pour ne pas subir une attaque surprise. les yeux grand ouverts. ouverts assez longtemps pour avoir eu le temps de s'accoutumer à la pénombre.

il distingue la forme endormie de son colocataire à quelques mètres, comment est-ce qu'il arrive à dormir ?

c'est le...

un,
deux,
troisième cauchemar de la nuit.

en face, son colocataire semble toujours dormir. est-ce qu'il a crié ? visiblement non. il sait que ce qu'il a vu est faux, que ce qu'il a ressenti n'était rien qu'un sursaut de son cerveau fatigué mais... il sent son cœur se serrer et battre fort, trop fort, jusque dans ses mains ses poignets ses bras ses tempes le fond de son crâne,
ça résonne.

ça résonne, le bruit rebondit sur tous les murs de la pièce, comment fait clyde tanoshi pour dormir ? c'est juste dans sa tête à lui ? est-ce que c'est maintenant ou il y a trois ans, cinq ans, sept ans ? une porte qu'on enfonce. une balle qu'on fait rebondir, inlassablement. les chaussures qui claquent sur le sol. tout se mélange.

entre le sommeil le réveil, entre l'inconscient et le conscient, il se laisse porter. trop fatigué pour se lever mais pas assez pour dormir sans rêver. il ressent tout mais n'enregistre rien. son torse se soulève pour respirer, irrégulier, s'accélère par instant puis semble presque s'immobiliser. ses mains se serrent et se desserrent sans arrêt, sans but. il sent même quelque chose - un pincement, une crampe ? - là où il n'y a plus rien. une douleur si légère qu'il peut simplement la laisser sonner au fond de sa cervelle. c'est sûrement, réel, si ça fait mal. ou peut être pas.

et ça continue, le même bruit mais différent, plus ferme, plus sec. plus . quand ? quand est-ce qu'il l'a entendu ? maintenant... c'est maintenant, carrément maintenant, il est en train de l'entendre, là, tout de suite, allez, Bic, redresse toi, fais quelque chose...

le surveillant s'appuie sur ses deux mains pour se relever, on dirait même qu'on vient de le déterrer mais à chaque seconde le bruit se précise et il imagine toutes sorte d'urgences. le pensionnat est en feu ? tous les étudiants ont disparu mystérieusement ? un tueur a réussi à s'introduire dans le périmètre pourtant finement surveillé ? il aimerait bien se presser mais il ne peut pas,
pas dans cet état.

* j'arrive, j'arrive...

il s'effondre du lit sans surprise et sans trop insulter la terre entière. non, il prend simplement le temps de mettre de quoi pouvoir se lever et le fait, lentement, en grognant et râlant, comme à son habitude.

Owen Mallone à sa porte, c'est mauvais signe. il ne dit rien, qu'est-ce qui a bien pu se passer de si terrible ? ... rien.
rien.

il veut juste
des antidouleurs.

à quatre heures.

* heu... c'est tout ? il s'attendait à la fin du monde et... bon, oui, d'accord, le ciel ne s'est pas effondré sur eux mais l'autre a une sale gueule, probablement pire que lui. assez pour qu'il ne lui tienne pas rigueur de l'heure et ne décide pas de l'insulter comme à son habitude. .. bon, attends, je vais chercher ça.

il laisse la porte ouverte sans rien dire de plus et retourne à pas lents dans les ombres de la chambre, vers un des sacs au pied de son lit qui fait un drôle de bruit à chaque fois qu'il le déplace à cause de toutes les boites en cartons qui s'entrechoquent dedans. ça lui fait un peu mal de devoir prendre dans sa réserve personnelle mais il n'ose rien refuser à Owen vu son état. il a du mal à lire les petits caractères imprimés sur les boites de sa petite pharmacie, mais il finit par reconnaître la bonne, qu'il déleste de deux comprimés qu'il retourne poser dans la paume de son collègue.

* tu devrais peut être t’asseoir. tu veux de l'eau ?


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