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- Terri ParkGroupe V-05
- Arrivée : 01/05/2019
Messages : 12
Fc : Qiu Tong (tamen de gushi)
Crédits : Luluce
Fiche : Instants figés
Chambre : 2e ; ch. 05
Club : Cinéma
Points : 1919
Looking for trouble // Arwen
Dim 12 Mai - 21:00
Où est cette foutue pellicule ?
Pas dans son tiroir, Terri en est certaine. Deux fois plutôt qu’une, elle a fouillé son contenu, cherché sa trace entre papiers, dessins, post-it, balles anti-stress (elle ne se souvenait pas d’en avoir deux), crayons surmontés chacun d’un poisson, d’un chat, et d’un hippopotame avec des yeux démesurés et une dizaine d’autres objets plus incongrus les uns que les autres. À bout de patience, elle a fini par vider cette cave d’Alibaba miniature, étendant ses trésors sur le plancher. Mais toujours aucune trace de son diamant brute, sa pellicule 35mm.
Terri se relève, étire son dos. S’en suit cinq secondes de vide, où elle se demande quel sera son prochain chantier archéologique. Ses yeux se posent sur son panier à linges sales. Aurait-elle été assez idiote pour l’oublier dans une veste ou un pantalon ? Oui, probablement. Elle peut au moins remercier sa tête d’oiseau de s’être souvenue du précieux film avant qu’il ne passe à l’eau.
Sauf qu’il n’est toujours pas là. Même après avoir passé au peigne fin chaque pièce de vêtements, retournée dans tous les sens puis jetées dans un coin de la chambre – de toute façon, c’est sale. Et puis elle ramassera plus tard, quand elle saura ses souvenirs en sûreté.
La trouver, la trouver, la trouver. Qu’est-ce qu’elle voudrait être un chien renifleur en ce moment ! C’est épuisant, fouiller partout comme ça. Expirant lourdement, les mains sur les hanches, elle cherche une nouvelle cible.
Et si… et si la pellicule s’était retrouvée dans les affaires d’Arwen ? Terri contemple l’option, mais la rejette vite. Ce sera la solution de dernier recours. En attendant, elle peut toujours défaire son lit. C’est pas très convaincant, mais elle commence à être à bout.
Alors qu’elle ramasse en boule ses draps pour les secouer (si la pellicule y est, elle devrait tomber se faire entendre, right ?), la porte de la chambre s’ouvre.
« Yo », salue-t-elle mécaniquement. Elle est occupée à retrouver l’extrémité d’un drap pour l’étirer. The struggle is real, elle se frustre et lance la boule sur son lit Elle soupire, exténuée. Sans trop y croire, elle lance : « T’aurais pas vu une pellicule, dis ? »
Pas dans son tiroir, Terri en est certaine. Deux fois plutôt qu’une, elle a fouillé son contenu, cherché sa trace entre papiers, dessins, post-it, balles anti-stress (elle ne se souvenait pas d’en avoir deux), crayons surmontés chacun d’un poisson, d’un chat, et d’un hippopotame avec des yeux démesurés et une dizaine d’autres objets plus incongrus les uns que les autres. À bout de patience, elle a fini par vider cette cave d’Alibaba miniature, étendant ses trésors sur le plancher. Mais toujours aucune trace de son diamant brute, sa pellicule 35mm.
Terri se relève, étire son dos. S’en suit cinq secondes de vide, où elle se demande quel sera son prochain chantier archéologique. Ses yeux se posent sur son panier à linges sales. Aurait-elle été assez idiote pour l’oublier dans une veste ou un pantalon ? Oui, probablement. Elle peut au moins remercier sa tête d’oiseau de s’être souvenue du précieux film avant qu’il ne passe à l’eau.
Sauf qu’il n’est toujours pas là. Même après avoir passé au peigne fin chaque pièce de vêtements, retournée dans tous les sens puis jetées dans un coin de la chambre – de toute façon, c’est sale. Et puis elle ramassera plus tard, quand elle saura ses souvenirs en sûreté.
La trouver, la trouver, la trouver. Qu’est-ce qu’elle voudrait être un chien renifleur en ce moment ! C’est épuisant, fouiller partout comme ça. Expirant lourdement, les mains sur les hanches, elle cherche une nouvelle cible.
Et si… et si la pellicule s’était retrouvée dans les affaires d’Arwen ? Terri contemple l’option, mais la rejette vite. Ce sera la solution de dernier recours. En attendant, elle peut toujours défaire son lit. C’est pas très convaincant, mais elle commence à être à bout.
Alors qu’elle ramasse en boule ses draps pour les secouer (si la pellicule y est, elle devrait tomber se faire entendre, right ?), la porte de la chambre s’ouvre.
« Yo », salue-t-elle mécaniquement. Elle est occupée à retrouver l’extrémité d’un drap pour l’étirer. The struggle is real, elle se frustre et lance la boule sur son lit Elle soupire, exténuée. Sans trop y croire, elle lance : « T’aurais pas vu une pellicule, dis ? »
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